Automne, alors que la température de l’eau de nos bassins commence à baisser, on peut observer que quelques koi développent des «masses» cireuses sur leurs nageoires ou leur corps.

 

Divers noms sont attribués à ce phénomène, on parlera de « variole », de « carp pox », de « papillomatose ».

Une maladie benigne

Ces excroissances épidermiques restent néanmoins complètement bénignes pour le koi bien qu’inesthétiques. L’agent responsable de ces protubérances est un virus, le cyHV1, une variante de l’Herpès.

Les koi atteints par ce virus présentent des épisodes où les symptômes sont visibles suivis de disparition complète de toute trace.

Ces masses cireuses apparaissent essentiellement lorsque les températures chutent ou lorsque qu’un poisson est faible.

Nécessité d’un système immunitaire performant

En fait, le koi porteur du virus cyHV1 combat ce dernier et l’empêche de s’exprimer dès lors que son système immunitaire le permet. Un poisson en pleine santé, bien nourri et vivant dans de bonnes conditions ne développera que peu de symptômes. Mais à l’approche de l’hiver, il est vrai qu’une perte d’efficacité du système immunitaire entraînera une légère défaillance dans la lutte contre le virus qui pourra alors s’exprimer.

Outre les faibles températures, les mauvaises conditions de maintien des koi, telles que pollution, paramètres de l’eau inadaptés, nourriture de mauvaise qualité ou en trop faible quantité sont autant de facteurs empêchant le poisson de lutter.

Existe-til un traitement?

Les virus en règle générale sont extrêmement difficiles à combattre. Installés dans une cellule saine, ils l’utilisent pour leur survie. Le seul moyen d’éliminer le virus est alors d’éliminer la cellule porteuse, sauf que celle-ci n’est pas identifiable.

Il n’existe pas de remède contre la variole.

L’objectif que nous devons donc atteindre est de donner la possibilité au poisson de se défendre contre une contamination dans un premier temps et, dans un deuxième temps, pour ceux qui sont contaminés, de se défendre contre l’expression du virus.

Autrement dit, offrir au koi un système immunitaire au top!

En résumé:

  • Pas de stress
  • Une eau d’excellente qualité
  • Une alimentation riche, de qualité et en bonne quantité
  • Une température adéquate

S’il est aisé d’atteindre certains de ces objectifs, il est vrai que le contrôle de la température s’avère plus délicat puisqu’on ne peut prévoir ni empêcher les rudesses de l’hiver! C’est pourquoi tout ce que vous pourrez mettre en oeuvre pour protéger votre bassin, couverture, isolation voire chauffage sera d’une grande utilité.

Y-a-t-il un espoir?

le virus qui cause la variole de la carpe ne peut pas être guéri, mais on peut mettre en place des protocoles permettant d’améliorer les symptômes et de réduire les risques d’épidémies à l’avenir.  Atténuer les symptômes et encourager une réponse immunitaire plus forte, voilà le challenge.

L’utilisation de PARAZORINE à l’entrée de l’hiver pour réduire la quantité de parasites présent dans le milieu peut s’avérer utile, boostant le système immunitaire, limitant la population parasitaire et concentrant l’activité de défense du poisson sur cyHV1.

En parallèle, l’ajout de lactobacilles tels que BACTOPLUS LACTO HEALTH fera baisser la pression bactérienne du bassin pour un environnement sain.  Une fois encore, dans un milieu sain le système immunitaire pourra plus facilement cibler le bon ennemi.

L’atténuation, voire la disparition peut également être obtenu en utilisant le CARPIOKELH CYHV1 PROTECT avec de bons résultats. Le traitement est réaliser en saupoudrant les zones atteintes avec le produit, une fois par semaine durant 4 à 8 semaines. Le virus n’est pas éliminé mais les taches cireuses le sont.

Les tests conduits sur ce produit sont répertoriés ici (à traduire via votre navigateur si vous ne pratiquez pas la langue)

https://www.der-gesunde-koi.de/menu-koi

 

En conclusion, la prévention reste votre meilleur arme contre ce virus.