Les koi voilés sont connus sous de nombreuses appellations: koi papillon, dragon d’eau, koi dragon, longfin. Si l’on se réfère à la nomenclature japonaise on parlera d’hirenaga, « hire » signifiant nageoire, « nagai » signifiant long. Facile!

Il semblerait qu’à l’origine de ces carpes aux longues nageoires se trouvent des carpes noires provenant de Thaïlande et importées au Japon sous l’impulsion du prince Akihito en 1962 qui fut à l’époque séduit par leur majesté. Introduits dans les élevages de nishikigoi, ces carpes furent élevées et croisées avec les carpes locales. L’éleveur Suda obtint d’excellents résultats en terme de croissance, de longueur de nageoire et de robustesse. Il parvint à élever des hirenaga kohaku, showa, sanke et hi utsuri dans un premier temps, puis autres variétés suivirent ensuite.

Plutôt populaires à leurs débuts, ces hirenaga ce virent refuser le droit de concourir dans les koi show japonais par les instances dédiées, le ZNA (Zen Nippon Airinkai) car ces poissons ne répondaient pas au critères de jugement établis. De ce fait ces koi perdirent leur intérêt au Japon. Mais au delà des frontières, les passionnés de carpes, notamment aux Etats Unis, virent en ces koi papillons un attrait particulier.

Aujourd’hui deux éleveurs japonais continuent de produire ces koi voiles pour l’exportation, Suda et Yamasan.

Bien entendu des éleveurs locaux aux US et en Europe entre autres ce sont également lancés dans cette production.

L’import en France d’hirenaga japonais commence à prendre un peu d’ampleur et complète l’offre de production nationale ou en provenance d’Israël.